Les femmes politiques du Sud-Kivu ont plaidé, jeudi 16 juin, pour une loi électorale qui soit « plus sensible au genre et à la parité », pour améliorer ainsi la participation politique de la femme.
Dans une déclaration officielle lue à Bukavu, dans les locaux de la MONUSCO, ces femmes exigent que soient insérées dans cette loi, les dispositions obligeant les partis politiques et l’Etat congolais à respecter l’article 14 de la Constitution, relatif à la participation de la femme au processus électoral.
« Les femmes du Sud-Kivu proposent ce qui suit : modification de l'article 22; une liste présentée par un parti politique ou une candidature indépendante est déclarée irrecevable lorsqu'elle n'aligne pas au moins 50% des femmes dans une circonscription électorale », peut-on lire dans ce document, lu par Nathalie Nakabamba, l’une des femmes politiques du Sud-Kivu.
Une autre modification proposée par elles porte sur l’article 119. Les femmes politiques du Sud-Kivu préconisent que « soit attribué d’office un siège à la femme ayant obtenu le plus grand nombre des voix si aucune d'elle ne vient en ordre utile pour être proclamée élue ».
Ce plaidoyer a été élaboré avec la facilitation de la section des affaires politiques de la MONUSCO.