Cinq cas de traites des personnes sont enregistrés, depuis janvier dernier, au Kwilu.
Parmi lesquels, quatre dans la ville de Kikwit et un seul à Bandundu-ville.
C’est dans ce cadre que la coordination provinciale de l’Observatoire congolais contre la traite des êtres humains (OCTEH) a organisé vendredi 10 juin à Bandundu-ville une journée de réflexion sur ce fléau.
L’un des formateurs à ce forum, Baudouin Kipaka, a fait savoir que cette rencontre a voulu amener les participants à identifier et de dénoncer ce phénomène.
Cette rencontre a planché sur les notions de la traite et trafic des migrants, sa qualification ainsi que leurs éléments constitutifs.
« Nous avons essayé d’expliquer le cadre légal congolais et l’état de lieu de cette législation et ensemble avec les participants, on a identifié les causes et les conséquences de ce phénomène qui est méconnu ici dans la ville de Bandundu. Dernièrement on a commencé à identifier certains cas qui sont traduits en justice », a déclaré Baudouin Kipaka.
Il encourage les participants à identifier les victimes et les auteurs afin qu’ils répondent de leurs actes devant les cours et tribunaux.