L'ONG Agir pour la reconstruction de notre espace et la convivialité (AGIREC), coordination provinciale du Maniema, alerte sur la consommation exagérée par des mineurs des substances toxiques dans la commune rurale de Kalima. Le coordonnateur de cette ONG a appelé dimanche 29 mai les autorités à prendre leurs responsabilités. Il demande également aux partenaires d'appuyer les ONG locales dans la sensibilisation des jeunes sur les conséquences néfastes de la consommation de la drogue.
Samuel Ramazani Alimasi, coordonnateur de l’ONG AGIREC, parle des conséquences dues à la consommation des drogues à Kalima :
« Dans le deuxième trimestre de cette année en cours nous enregistrons plus de 46 divorces prématurés, 12 jeunes atteint de troubles mentaux, 62 hommes ont abandonné leurs familles, plus des jeunes auraient pratiqués le ‘spirite’, plus de 64 cas des violences sexuelles et sexiste dans la communauté, 7 morts par pendaison volontaire, plus de 17 morts inopinées,186 jeunes en très mauvaise état de la santé. Nous avons identifié 124 bagarres sans motif valable, 8 cas de justice populaire, 41 cas de banditisme, 89 cas de vol et autres dont le motif serait la consommation exagérée des substances toxiques qui influent sur l'humeur, entre autres le chanvre et le tabac appelé communément ici Kapapilo. »
Il a également évoqué les tensions entre des jeunes garçons et filles. « Même les enfants de 12 à 17 ans consomment régulièrement du chanvre jusqu'à marcher nus. Tout ceci sous l'indifférence de toutes les autorités locales », déplore la même source.