Le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi participe ce lundi 9 mai à Abidjan au Sommet des Chefs d'État de la COP15 sur la lutte contre la désertification et la sécheresse.
« La RDC qui présente un important atout dans la lutte contre le changement climatique, prendra la parole lors de ce Sommet d'Abidjan pour réaffirmer son engagement à œuvrer pour la préservation de l'environnement et la biodiversité », annonce la Présidence de la République.
De son côté, la Première dame Denise Nyakeru prendra part au Caucus genre de la COP 15. Le caucus discutera des questions émergentes et des recommandations politiques issues de l'étude sur les impacts différenciés de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse sur les femmes et les hommes.
Avant d’arriver en Côte d’Ivoire, Félix Tshisekedi a rencontré, le dimanche 8 mai dans la journée, son homologue Sud-Soudanais à Juba.
Une rencontre de près de 3 heures, entre les deux chefs d’Etat selon le mandataire spécial du Chef de l'Etat, Serge Tshibangu, qui a conduit l'équipe des précurseurs à Juba.
Serge Tshibangu, les discussions entre les deux Chefs d'Etat congolais et Sud soudanais ont tourné autour des questions sécuritaires entre ces deux pays voisins.
« L’avenir de relation entre les deux pays s’annonce plutôt radieux et très positif parce que, nous partageons avec le Soudan du Sud une frontière longue de 630 kilomètres et il était normal que les deux Chefs de l’Etat puissent se pencher sur les moyens et les mécanismes de pouvoir stabiliser la frontière commune ainsi que les villes frontalières », a expliqué Serge Tshibangu.
Il a ajouté le Président congolais a notamment évoqué la réunion des Chefs d’Etat de la communauté d’Afrique de l’Est qui a abouti à une rencontre avec les groupes armés à Nairobi au Kenya.
« Le Président Tshisekedi a briefé son homologue sur les décisions qui ont été prises au dernier sommet des Chefs d’Etat de la communauté d’Afrique de l’Est avec notamment des solutions politiques d’une part, aux groupes armés locaux ainsi que les groupes armés étrangers qui opèrent en RDC. En dehors de cela, le même conclave des Chef d’Etat de l’Afrique de l’Est avait décidé une solution militaire comme seconde étape. Notamment en créant une force régionale qui s’attaquerait aux forces négatives qui déstabilisent l’Est de la RDC ainsi que toute la région », a-t-il ajouté.