La société civile du Kwango a condamné, jeudi 5 mai, le meurtre de deux personnes, en l’espace d’une semaine, à Kenge, chef-lieu de cette province.
« Nous, acteurs et membres du cadre de concertation provinciale de la société civile du Kwango, constatons avec amertume la dégradation sans précédent de la situation sécuritaire de la ville de Kenge et ses environs où il y a eu meurtre de Kutumba Zeelo Jean, suivi de l’assassinat du chef de quartier 316/Katoyi de Mubimba Don Lay », a fustigé le porte-parole de cette structure.
Zico Munzingu en appelle ainsi à la responsabilité du gouvernement et du comité provincial de sécurité.
Il a également demandé aux autorités politiques et sécuritaires de tout faire pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans ce coin du pays.
Le président de la société civile du Kwango a recommandé aux services d’intelligence et à la population de dénoncer les personnes suspectes afin de renverser cette tendance.
Pour sa part, le ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité du Kwango, Noel Lumbu, attribue ces deux cas de meurtre au règlement des comptes.
Selon lui, il n’y a vraiment pas d’insécurité à grande échelle dans la ville de Kenge.
En aout 2020, le député provincial Willy Fayulu avait dénoncé la disparition, à Kenge, d’un activiste du mouvement citoyen LUCHA.
