La société civile de la Mongala a invité, vendredi 6 mai, le nouveau gouverneur, César Limbaya, à privilégier l’unité pour faire développer cette province.
Le coordonnateur de cette structure, Matthieu Mole, l’a dit après l’élection de la nouvelle équipe gouvernementale.
« D’abord, on doit chercher l’unité, avoir un même langage, une même vision pour le développement. On doit par exemple commencer par l’aménagement du territoire. Il n’y a pas un plan urbanistique pour la ville de Lisala encore moins pour la province de la Mongala. Il n’y a pas d’énergie, un aérodrome capable d’accueillir de gros porteurs, la voie fluviale qui est notre boulevard n’a pas de bateaux. Il n’y a pas de routes de desserte agricole et nous avons le problème de l’eau potable, des érosions. Il y a beaucoup de défis à relever », a-t-il noté.
Avec cette élection, la société civile estime que la province de la Mongala pourra sortir d’une longue période d’agitations politiques.
Une situation due aux conflits interinstitutionnels opposant l’exécutif et à l’Assemblée provinciale.
La Mongala a connu les déchéances et réhabilitations à répétition, des contestations et contradictions judiciaires, des gouvernements parallèles, le bicéphalisme à la tête de la province.
Cette anarchie, fait observer la société civile, n’a pas favorisé la bonne gouvernance pour l’émergence de cette province.
Le nouveau gouverneur de la Mongala, César Limbaya, a été élu avec 13 voix sur 20 votants.
Cet avocat de 49 ans est un ancien ministre provincial de la Justice.
Alors que son colistier et vice-gouverneur, Blaise Mongo, est ministre provincial du Budget sortant.