Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Gilbert Kabanda Kurhenga a lancé samedi 30 avril la récolte du maïs dans la ferme militaire de Mabana, située à plus ou moins 85 Km de Kinshasa. Ce maïs récolté best le fruit du programme de l'industrie militaire initié par le Chef de l'État.
« Autre fois rêve, l'industrie militaire est devenue une réalité aujourd'hui. C'est dans cette optique que j'ai été dépêchée par votre excellence dans les différentes fermes militaires de la filière agro-pastorale de l'industrie militaire. Ceci avait pour finalité de procéder aux prises de contacts, des états de lieux, et évaluations afin de parvenir au lancement des travaux dans ces fermes militaires pour la saison A », a indiqué la vice-ministre de la Défense, Séraphine Kilubu Kutuna.
A en croire la vice-ministre, à Mabana, le ministre a « procédé au semis de 110 hectares de maïs et 50 hectares de manioc ».
« Pour l'instant, nous avons outre 100 hectares qui sont prêts pour le semis dont 50 hectares de patate douce et 50 hectares de manioc ».
Après la semence, 156,4 tonnes de maïs ont été récoltées à Baya, 30 hectares de maïs attendent d’être récoltés à Kamina.
En plus, 30 hectares de maïs cultivés à Kananga ont été consommés par les élèves officiers, résultat de l'industrie militaire, indique la dépêche de la cellule de communication des FARDC. Le même document ajoute que 3000 hectares de maïs sont cultivés à Kolwezi.
Outre la filière agricole, Mabana regorge d'autres activités, a indiqué le commandant du Corps logistique des FARDC, le général-major Marcelin Asumani Issa :
« Nous sommes réellement sur la bonne voie de l'autonomie stratégique. Excellence, en plus de l'activité agricole, Mabana, terre à vocation agro-pastorale, regorge des hangars déjà près pour l'élevage des volailles avec une capacité de production de 35 000 poulets de chair dans chaque 45 jours. On y trouve également la pisciculture. Nous avons quant à ce, des étangs à reconditionner pour une productivité de 120 000 tonnes des poissons dans un espace de 6 mois. Un état de besoin conséquent vous sera soumis incessamment ».
