La Société congolaise pour l’Etat de droit (SCED), note « tristement » que les engagements pris dans le secteur de la justice sont restés de simples intentions, une année après l’investiture du gouvernement Sama Lukonde.
Selon cette structure, la RDC ne dispose toujours pas d'un système d'aide légale ni de politique publique en matière de Justice transitionnelle, indique son coordonnateur dans un communiqué publié le mardi 26 avril.
A la commission nationale des droits de l’homme, l’on note des améliorations par rapport à l'indépendance de la justice.
La SCED note que dans son discours programme prononcé devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre avait déroulé les 15 piliers de son action, regroupée en 4 grands secteurs. Du côté de la justice, il avait promis entre autres la réorganisation de l'assistance judiciaire gratuite, le recrutement des magistrats et l’amélioration des conditions de vie et de travail des magistrats ainsi que de l'ensemble du personnel judiciaire.
Le directeur général de SCED, Me Dominique Kambala, estime que ces promesses n’ont pas été tenues.
Du côté de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le coordonnateur de cette institution au Kasaï-Central, Vincent Kayembe, salue la révolution mentale et la conscience des magistrats sous le gouvernement Sama Lukonde devant plusieurs dossiers de justice.
Le gouvernement Sama Lukonde a été investi le 26 avril 2021.