L’ONG Action pour la paix et la concorde (APC) a organisé le vendredi 22 avril à Bukavu (Sud Kivu) un atelier sur la désinformation, avec l’appui financier de la coopération allemande GIZ. L’objectif de la rencontre était d’aider les jeunes à développer un sens critique face à certaines formes de manipulations distillées par les réseaux sociaux surtout sur l’application de messagerie Whatsapp.
Prosper Hamuli, responsable de programme au sein de APC, explique l’attitude que les jeunes doivent avoir face aux informations partagées dans les réseaux sociaux :
« La première chose c’est prendre du recul, de dire qu’est-ce que je viens de lire ? Qui m’a envoyé ça et pourquoi il peut m’avoir envoyé ça ? Donc commencer soi-même à se poser des questions sur sa propre réceptivité par rapport à l’information qui est diffusée. Si cela n’est pas fait, on risque de dire oui, c’est parce que c’est une personne influente, c’est mon pasteur, c’est mon député ou bien c’est mon enseignant, on risque de partir de cette image là et ne pas se rendre compte que la personne peut diffuser quelque chose sans avoir vérifié. Donc, moi-même je me mets en question, je dis stop », explique Prosper Hamuli, responsable de programme au sein de APC.
Pour lui, un homme averti se pose trois ou quatre grandes questions qui lui permettent d’avoir une perception différente sur une information et de ne pas tomber dans la désinformation.
