Neuf déplacés de guerre, parmi lesquels quatre enfants et deux personnes de troisième âge, sont décédés entre samedi 16 et mercredi 20 avril à Komanda-centre, 75 kilomètres au Sud de Bunia dans le territoire d’Irumu (Ituri), révèle la société civile de Komanda.
D’après la société civile, le dernier cas est survenu dans la nuit du mardi 19 à ce mercredi 20 avril. Ces décès sont la conséquence de « mauvaises conditions humanitaires » dans lesquelles vivent des milliers de déplacés arrivés à Komanda depuis plusieurs mois fuyant l’insécurité des groupes armés, dont les ADF, dans les villages de Mugamba, Bamande, Kawanza, Kandoyi, Bandiboli, Vonkutu et Manguso, sur l’axe Komanda-Mambasa.
Ces familles de déplacées manquent de tout, notamment de nourriture.
Plusieurs déplacés passent la nuit à la belle étoile sous les intempéries, dans les cours des écoles, les églises, les maisons abandonnées. Les plus chanceux sont dans des familles d’accueil.
Cette structure plaide pour une « intervention rapide des autorités et des humanitaires pour éviter le pire ».
L’administrateur militaire du territoire d’Irumu, conscient de la situation, dit avoir déjà fait le rapport au gouverneur de province.
Cette autorité administrative espère que l’intervention du gouvernement ne tardera plus à venir. Il sollicite aussi du gouvernement, les meilleures conditions de retour volontaire de ces déplacés dans leurs milieux d’origine.