Lubumbashi : les pétroliers exigent une nouvelle augmentation de prix de carburant

Les différentes stations-services de Lubumbashi sont fermées depuis le mercredi 20 avril. Certains pétroliers contactés par Radio Okapi indiquent que la nouvelle structure des prix publiée par le gouvernement ne leur permet pas de renouveler les stocks. Entre-temps, certains revendeurs fixent jusqu'à 5000 francs congolais le litre.

Pour les pétroliers, le prix de 2695 franc congolais le litre d’essence fixé par le gouvernement dans la zone Sud ne reflète pas la réalité des prix en vigueur sur le marché international. Ils préconisent qu’un litre d’essence soit vendu à 3600 franc congolais pour leur permettre de se retrouver dans leur trésorerie. 

Ils rappellent aussi que le gouvernement, qui a pris l’option de subventionner les produits pétroliers, « s’exécute à peine. » Sur 140 millions de dollars l’an le gouvernement n'a libéré que 7 millions dollars.

Pour eux, l'Etat congolais ne paye le manque à gagner qu’aux sociétés multinationales.  De ce fait, il leur est difficile de passer de nouvelles commandes, quand on sait que la zone Sud consomme entre 75 et 100.000 mètres cubes par mois. Et les entreprises minières sont parmi les grands consommateurs.

Sur le terrain, les automobilistes ont du mal à s'acheter du carburant dans les différentes stations-services de Lubumbashi. Ils se rabattent sur les revendeurs qui en profitent pour augmenter les prix. Il y en a qui vendent le litre d’essence à 4500 voire 5000 franc congolais.

Les chauffeurs de taxi et taxi-bus, qui s’approvisionnent auprès d’eux, ont également revu le prix de la course. 

Face à cette situation, certaines personnes ont rallié le centre-ville de Lubumbashi à pied.

 

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