Le Bureau de Liaison avec le Parlement, (BLP CENCO) et la Dynamique de contrôle citoyen des activités des représentants du peuple en RD (DYCARP), deux structures de la société civile engagées dans le plaidoyer parlementaire, se félicitent de du dynamisme pour un contrôle efficace soutenu par le président de l’Assemblée nationale
Tout en saluant la destitution du ministre de l’Economie, il y a près de deux semaines, ces deux structures disent être attentives du sort qui sera réservé à la motion de défiance contre le Vice-Premier ministre Daniel Aleso.
La redynamisation du contrôle parlementaire amène le député Gratien Iracan à suspendre sa pétition le président Christoph Mboso, affirme Didier Likele, porte-parole du député encore convalescent :
« L’honorable Iracan a note la suppression pure et simple de la taxe RAM, la déchéance du ministre de l’Economie qui est un signal fort contre tout ministre ou membre du gouvernement »
Saluant ce nouveau dynamisme, le directeur du BLP-CENCO, Me Jean Paul Mulyanga, met en garde contre la complaisance politicienne et les motions alimentaires :
« La complaisance politicienne consistait à protéger les politiciens du même bord politique. Cette fois-ci on a vu que c’est la famille majoritaire qui a sanctionné son ministre. Mais toutes ces initiatives répondent d’abord à l’intérêt de la nation en ayant pour seul cadre référentiel qui est le bien commun que promeut l’église »
Pour sa part, Pepe Bifu, secrétaire général de la DYCARP, invite plutôt le parlement à accélérer son rythme de travail :
« Mais notre souhait c’est de multiplier encore des efforts pour qu’il y ait plus des contrôles qui doivent satisfaire le bien-être du peuple congolais et nous souhaitons que cette allure qui a commencé puisse continuer »