La RDC devra envisager de devenir leader dans la fabrication des batteries pour les voitures électriques. C’est ce que recommandent les experts congolais qui prennent part au colloque sur la vision minière des pays de la SADC, organisé par Southern africa ressource watch (SARW) à Johannesburg du 30 au 31 mars.
Bien que la plupart des gisements de cobalt soient entre les mains des investisseurs étrangers, des alternatives existent, a déclaré le Claude Kabemba, directeur de Southern africa resource watch.
« Tout ce que nous avons aujourd’hui est déjà vendu aux entreprises minières privées étrangères et les entreprises privées qui sont propriétaires des mines qui exploitent le cobalt ne sont pas prêtes à entrer dans cette entreprise de fabrication de batteries, mais, il y a des alternatives. Il y a l’artisanat minier. C’est un aspect important dans l’appropriation de nos ressources. Il y a 20% de la production de cobalt qui est produit par les artisans congolais. Mais, au-delà de ça, le gouvernement, c’est une proposition que les experts font, doit investir dans la géologie. Nous devons trouver nos propres réserves de cobalt que nous amènerons dans la fabrication de la batterie », a indiqué Claude Kabemba.
Seuls les pays qui vont arriver à développer une industrie minière compétitive et donner ainsi de la valeur ajoutée à leurs minerais, pourront réellement tirer profit de l’exploitation minière notent des experts avertis.
La RDC est première productrice de cobalt au monde et abrite plus de 50 % de réserves de ce métal qualifié de stratégique par le Code minier de 2018.