Les prix des biens de première nécessité ont augmenté à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a constaté le reporter de Radio Okapi. C’est notamment le cas des denrées alimentaires. Un bidon d’huile de palme de 25 litres qui coûtait 45 000 franc Congolais (22.5USD) revient actuellement à 52 000 franc Congolais (26USD). Un sac de braise qui se vendait à 23 000(11.5USD) s’achète présentement à 32 000 franc Congolais (16USD), celui des cossettes de manioc est passé de 70 000 à 120 000 franc Congolais (35 à 60 USD). 10 kilos de poisson chinchard de la taille dite « 20+ » est passé de 51 000 à 58 300 franc Congolais (25.5 à 29 USD) au marché Gambela. Les prix augmentent alors que le taux du dollar reste inchangé.
Certains vendeurs du marché Gambela affirment que « les taxes et l’incompétence des dirigeants sont à la base de la surchauffe des prix observée ces jours-ci »:
« Nous ne nous en sortons pas d’autant plus que les prix augmentent au quotidien. Prenons par exemple un bidon d’huile qui se vendait à 92 000 Franc il y a une semaine, se vend aujourd’hui à 107 000 Franc, une augmentation de 15 000 Franc. Comment faire des bénéfices ? C’est difficile. On achetait avant 10 bidons mais aujourd’hui, on ne peut qu’acheter 8 bidons à cause de cette augmentation de prix. Nous sommes en train de souffrir parce que l’Etat congolais ne contrôle pas les particuliers qui nous vendent des marchandises », raconte l’un deux.
Face à cette hausse de prix continuelle, les ménagères disent éprouver des difficultés pour la survie de leurs familles.
Tous appellent le gouvernement « à trouver rapidement des solutions pour réduire cette tension que vit la population au quotidien ».