Plusieurs députés de retour des vacances parlementaires se disent vivement préoccupés par la précarité de la vie de leurs électeurs de l’arrière-pays. Ils disent attendre beaucoup de cette session de mars, pour faire avancer le pays sur le plan de la paix, de la consolidation de la démocratie, du développement, et de la bonne gouvernance.
Selon eux, cette session de mars 2022 sera consacrée à la fois aux questions législatives, de contrôle et à l’évaluation de la gestion du bureau de l’Assemblée nationale.
Cette session qui va s’ouvrir mercredi 16 mars sera d’un « enjeu majeur, au regard, notamment, de la situation sécuritaire dans l’Est du pays », affirme Crispin Mbindule.
Son collègue Jacques Djoli y voit plutôt les questions législatives au centre des débats. « Cette session sera prioritairement consacrée à l’examen et au vote de la loi électorale », estime -t-il.
Christel Vuanga, elle, veut des explications du gouvernement sur plusieurs aspects qui plongent la population dans la misère : « La question des routes où on avait promis le projet Kinshasa zéro trou, qui n’a souffert que d’effet d’annonce, qu’est-ce qu’on a fait avec tout cet argent récolté ? »
Pour la majorité des députés interrogés, le contrôle parlementaire au cours de cette session de mars devrait aboutir aux sanctions des membres du gouvernement ainsi que du bureau de la chambre, mal évalués.