Les femmes détenues de la prison centrale de Kakwangura ont reçu ce mardi 8 mars un don en vivres et produits non alimentaires de la MONUSCO. Cette assistance a été apportée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte pour les droits de la femme.
Pour Basée Adèle, de l’unité pénitentiaire de la MONUSCO, l’acte posé est un rappel aux femmes détenues qu’elles font partie de la communauté. Et pour cela, la MONUSCO se bat pour leur cause :
"Ces personnes détenues ont besoin d’assistance sociale, de soins de santé, de sécurité. Et elles ont besoin également que leurs dossiers aboutissent au niveau des juridictions, parce que parmi elles il y a d’autres qui sont des prévenues en attente des jugements, mais les jugements ne sont pas encore aboutis. Donc, nous sommes là à leur côté pour faire des plaidoyers auprès des juridictions pour qu’elles se penchent sur la question de ces personnes détenues".
Le directeur de la prison, Aubin Luhavo, qui a salué ce geste, se réjouit de cette assistance apportée dans le cadre de cette journée du 8 mars :
"Depuis le matin, jusqu’à l’heure où je vous parle, ce ne sont que des mamans qui viennent nous rendre visite. Ça me fait vraiment une joie extraordinaire. Nous avons des sacs de manioc, des cartons de savon, des sacs de haricot, des habits pour les femmes, des bananes, et tant d’autres biens de première nécessité. Pour la quantité que je viens de recevoir aujourd’hui, si nous gérons ça, ça prendra toute une semaine".
Aubin Luhavo note cependant que la prison de Kakwangura est toujours confrontée au manque de médicaments pour une bonne prise en charge médicale des détenues.
Cette prison compte 757 détenus, dont 19 femmes et 5 nourrissons.