La population de la ville de Bukavu s’est réveillée ce mardi 1 mars dans la confusion à la suite des multiples appels contradictoires des organisations de la société civile du Sud-Kivu à la journée ville morte. Mais, la plupart d'activités socio-économiques ont tourné normalement.
Toutes les grandes écoles de la ville ont ouvert, sauf les universités et les institutions des microfinances. Ce mardi matin, les élèves se sont rendus dans leurs écoles respectives, où les cours se sont déroulés comme à l’accoutumée.
Les vendeurs aux marchés de Bukavu ont adopté la même attitude pour préserver leurs biens en cas d’un éventuel débordement. Les taxi bus circulent sans entrave, sous le regard des éléments de la police nationale congolaise déployés le long des artères principales de la ville.
En décrétant cette journée ville morte, la société civile voulait pousser le gouverneur Théo Ngwabidje à démissionner. Elle lui reproche la mauvaise gestion.