Les enseignants des coordinations provinciales des écoles orthodoxes et de réveil ont manifesté ce lundi 21 février a Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. Ils réclament le paiement de leurs salaires de huit mois. La direction provinciale de SECOPE Kasaï-Oriental affirme que ces enseignants sont parmi ceux qui ont été « désactivés » depuis le mois de juillet dernier, par le ministère de l’Enseignement Primaire, secondaire et technique (EPST) pour non-viabilité. Le SECOPE promet de mener des démarches pour décanter la situation.
Des dizaines d’enseignants des écoles conventionnées orthodoxes et de réveil étaient ce lundi matin devant le bureau du service d’Encadrement et de contrôle de la paie des enseignants (SECOPE). Calicots en mains, au rythme de la fanfare et des sifflets, ils sont venus réclamer 8 mois de salaire.
« Nous sommes venus ici réclamer notre situation salariale. Nous nous sommes retrouvés au mois de juillet 2021, que les salaires ne sortaient pas. On a mené les recours comme il fallait. Il y a les documents que le ministre a signés le 10 décembre 2021, pour qu’on puisse payer tous les agents qui étaient désactivés sur la liste de paie dès le mois de janvier 2022. Pendant que nous parlons, les listes de paie sont venues, nous ne sommes nulle part », se plaint l’un d’eux
Daniel Kabeya, directeur provincial de SECOPE ad intérim affirme que les démarches sont en cours au niveau du ministère pour régler cette situation.
Le vacarme des manifestants a empêché le déroulement normal du travail à la Division provinciale de l’EPST.