La présidence de la République, dans un communiqué lu ce mardi 8 février par le porte-parole du chef de l’Etat, Kasongo Mwama, révèle que l’interpellation du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité relève de la sécurité d’état et que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale.
« Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État. Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'Agence nationale des renseignements (ANR). Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ses activités. Toutefois, dans l'état actuel des choses, on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale », renseigne Kasongo Mwema.
Il rappelle que les enquêtes se poursuivent et les investigations s'effectuent à différents niveaux.
« S'il s'avère nécessaire de communiquer davantage, le gouvernement de la République s'en chargera. En attendant, la Présidence de la République invite la population à la vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations mensongères diffusées par les personnes mal intentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux », a ajouté M. Kasongo.
Il écarte, par la même occasion les considérations tribales et claniques :
« Les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d'autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional. Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée. De ce fait, durant les temps des enquêtes, il est demandé à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à ses occupations quotidiennes. La situation est sous contrôle », conclut le porte-parole du Président de la République.