Une trentaine de cas des violences sexuelles basées sur le genre ont été enregistrés durant le seul mois d’octobre au Kasaï-Central, a alerté, mercredi 10 novembre à Kananga, la coordonnatrice de l'ONG ‘’Femme main dans la main pour le développement du Kasaï’ (FMMDK).
Dans son rapport, la cordonnatride de FMMDK, Nathalie Kalala, parle notamment d’une fillette de trois ans, violée à Dimbelenge et se trouvant présentement dans un « état critique », ainsi que d'une autre femme de 50 ans qui a subi le même sort à Demba.
« Nous alertons les agents de sécurité mais aussi la justice. C’est elle qui peut nous aider à réduire ces cas. Le temps est révolu, la justice doit jouer son rôle qui est celui de décourager tous ces malfrats. Nous ne pouvons pas nous sentir tous en insécurité. Les femmes et les filles. Que l’autorité ouvre l’œil! Ce n’est pas intéressant de continuer à vivre ces situations », a déploré Nathalie Kambala.
S'opposant aux arrangements à l’amiable, elle appelle la justice à se saisir de toutes ces situations pour que les bourreaux répondent de leurs actes :
"Nous demandons que l’on puisse réprimander tous les commissariats qui continuent à jouer le rôle de la justice et privilégient les arrangements à l’amiable et rançonner la population. Nous demandons aussi aux femmes, lorsqu’il y a de cas des violences sexuelles, il y a de structures approprier où elles peuvent amener leurs cas ».
