L’accès à la justice des victimes survivantes des violences sexuelles en Rdc coûte énormément cher. Il faut débourser beaucoup d’argent pour faire ouvrir un dossier judiciaire et le faire aboutir à un jugement de réparation du préjudice subi. Pour les victimes des violences sexuelles, c’est un parcours de combattant, une corvée. Parfois elles se découragent abandonnent la procédure, soit elles se resignent carrément au silence faute d’argent pour porter plainte ou dénoncer leurs bourreaux qu’elles revoient circuler librement dans la nature. Droits et Citoyenneté, ce magazine qui fait la promotion des droits et devoirs se penche sur l’accès des survivantes des violences sexuelles à la justice.
D’après certains rapports soutenus par JDH, journaliste pour les droits de l’homme, il s’avère que parmi les raisons qui favorisent l’impunité des auteurs des violences sexuelles figure l’inaccessibilité des survivantes desdites violences à la justice. Cela serait dû au manque des moyens financiers. Il est souvent demandé à ces survivantes beaucoup de frais qu’elles n’ont pas. A cet effet, actuellement une proposition de loi visant à les exonérer de tous ces frais en modifiant l’article 123 du Code de procédure pénale est déjà déposée au bureau de l’Assemblée nationale.
D’où, ce questionnement : comment peut-on faire accéder ces victimes à la justice sans frais ? Est-ce qu’une loi votée par le parlement peut les exonérer de ces frais, étant donnée leur indigence ? Droits et Citoyenneté tente de répondre à cette problématique. Ce magazine est produit par Jeef NGOY MULONDA.
Bonne écoute
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