Les agents des sociétés de sous-traitance de la société pétrolière Perenco sont au troisième jour de leur grève, ce vendredi 4 février à Moanda (Kongo-Central). Ils réclament la suppression des écarts de salaire entre eux et les employés de la Perenco. Entre-temps, la production du pétrole est paralysée.
À travers ce mouvement de grève amorcé depuis mardi 1er février, les agents en sous-traitance a la Perenco revendiquent la suppression des écarts sur l'Indemnité de vie chère (IVC) et l'augmentation des frais de logement. Il s’agit notamment de ceux des Sociétés de construction et de gestion des ressources humaines (SOCOGERH) ainsi que de New ESCOKIN.
En ce qui concerne l'IVC, selon les grévistes, les agents en sous-traitance touchent 180 USD ; alors que les employés engagés de la Perenco ont mensuellement 480 USD.
A cet effet, le ministre provincial des hydrocarbures, les délégués syndicaux de ces agents et la Perenco étaient en réunion ce vendredi. Mais, cette dernière n'a pas abouti à la reprise de la production du Pétrole en onshore et offshore à la Perenco en arrêt depuis deux jours, ainsi qu'au rétablissement de l’électricité de la SNEL et de la ligne Perenco de Kinkazi, coupé par ces travailleurs.
Pour lever la grève, ces agents des SOCOGERH et de New ESCOKIN qui affirment être traités comme des esclaves, disent attendre l'arrivée des autorités de Kinshasa pour qu'une solution définitive soit trouvée.
La solution définitive, selon ces grévistes, est application de la décision de la ministre du travail et prévoyance sociale, obligeant toutes les sociétés utilisatrices des mains-d'œuvre de payer directement les travailleurs qu'elles sous-traitent pour éviter des zones salariales