Trente-trois miliciens Maï-Maï et leurs alliés rebelles burundais du FNL et de RED Tabara sont ont été tués dans des combats depuis mercredi 2 février contre les FARDC. Ces affrontements se sont déroulés à Lwako 1 et Lwako 2, dans le groupement de de Katonyera, sur les collines au nord de la ville d’Uvira.
D’après le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 au sud du Sud-Kivu, le lieutenant Marc Elongo, trois leaders parmi ces miliciens sont tombés sur le champ de bataille ; à savoir : Gady, Lunyuki et Muyola. Il y a eu aussi plusieurs blessés.
Cette opération, qualifiée de « grande envergure » par les FARDC et dirigée par le commandant secteur opérationnel Sokola 2 sud Sud, général de brigade Ramazani Fundi, se poursuit en ce moment en profondeur.
Le général Ramazani Fundi, relayé par son porte-parole, souligne que la situation est sous le contrôle de l’armée. Il appelle ainsi la population au calme et lui demande de se désolidariser de ces ennemis de la paix qui sèment terreur et désolation.
Pour l’instant, le porte-parole de l’armée dans la région, le lieutenant Marc Elongo, ne fournit aucune explication sur les circonstances dans lesquelles ces miliciens ont été tués, ni le bilan du côté de l’armée régulière dans ces combats de « grande envergure ».
Ces groupes armés Maï-Maï et leurs alliés burundais s’étaient retirés vers Kisanga, Katonyera et Kazimwe, surplombant le village de Kawizi et Rutemba, au mois de janvier dernier, après des affrontements contre les troupes des FARDC sur les collines surplombant la ville d’Uvira. Ces affrontements avaient fait deux morts parmi les officiers de l’armée, dont le major Ekofo.
La société civile à Kiliba signale par ailleurs un déplacement massif de la population de ces villages vers Kawizi et Kiliba ainsi que dans la ville d’Uvira, fuyant ces combats.