Les experts conviés par le Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales, précieuses et semi-précieuses (CEEC) ont apporté des propositions sur les types d’exploitation pour les terres rares et la protection de l’environnement, l’encadrement de la commercialisation et le protocole d’exportation.
Ces propositions ont été adoptées jeudi 27 janvier à la clôture de l’atelier organisé par le CEEC ayant pour thème « les terres rares, entre forte demande et nécessité d’encadrement ».
Ils ont réfléchi sur la nature, les caractéristiques et les applications d’usage de ces minerais des terres rares.
Le directeur technique du CEEC, Daniel Mbayo, représentant du directeur général à la clôture de ces assises a indiqué que ces réflexions des scientifiques visent à protéger la population qui peut se livrer à l’exploitation des terres rares.
« Les conclusion qui viennent de sortir présage que les experts que nous avons invités, qui ont tout fait des propositions pour que scientifiquement les experts et les intervenants du ministère des Mines s’accordent de la manière dont nous allons encadrer la filière des terres rares et nous pensons que des résolutions qui sont sorties vont être mises à la disposition de madame la ministre, de manière à ce que des protocoles à travers une commission qui va être instituée soit établie et que désormais la filière de terre rare en RDC soit mis en marche », a indiqué Daniel Mbayo.
Pour Freddy Muamba, directeur général du CEEC, qui avait lancé cet atelier, il avait pour objectif la prise en charge des minerais dits de terres rares dans la chaîne de traçabilité à cause de la demande de ces produits miniers sur le marché international des matières premières.