Les restrictions dues à la COVID-19 au poste migratoire de la petite barrière entre Goma-Gisenyi ont fortement affecté le secteur de petit commerce transfrontalier.
Des centaines de petits commerçants ont dû arrêter leurs activités. C’est notamment, les femmes réunies au sein de l’ONG Femmes en action pour la dignité humaine (WAHDI), qui encadre les personnes vivant avec handicap.
L’achat d’un laissez-passer de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL), d’une validité d’un an, se vend à 12 $ et s’épuise quelques jours seulement, du fait d’y apposer de nombreux cachets à chaque traversée de frontière. Le test COVID d’au moins 5 dollars tous les 14 jours, sans compter de nombreuses taxes au poste frontalier petite barrière.
Conséquences
Sur plus de 300 personnes vivant avec handicap qui exerçaient cette activité, seules environ 50 restent encore actives. Si tous ces défis n’ont pas encore des solutions escomptées, après une rencontre de plaidoyer, le mardi 24 janvier à la mairie de Goma, la coordinatrice de l’ONG WAHDI, Elysée Mbambu, se réjouit de premières réponses des autorités locales.
« Le chargé de la police des frontières réprimande ces tracasseries au niveau de la frontière et laisse ouvert son numéro pour toute plainte. La DGM Ville accepte de désormais viser une seule fois, à l’entrée, le document CEPGL pour leur permettre de l’utiliser plusieurs mois, en attendant d’autres décisions qui pourraient les aider », a déclaré Elysée Mbambu.
L’ONG WAHDI encadre près de cinquante personnes vivant avec handicap et au moins cent femmes gagne-petit ( Personne dont le métier rapporte peu), dont la majorité est affectée par les restrictions dues à la COVID-19 et aussi aux conséquences de l’éruption volcanique de mai 2021.