Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont repoussé lundi 17 janvier dans la ville d’Uvira, notamment dans la commune de Kavimvira, une attaque d’une coalition des miliciens Maï-Maï.
D’après le porte-parole de l’armée dans la région, le major Dieudonné Kasereka, la situation est sous contrôle et la population civile peut maintenant vaquer paisiblement à ses occupations. Le calme est revenu ce mardi 18 janvier dans la ville.
Les activités ont été paralysées, les commerces fermés et la circulation au ralenti, dans la ville d’Uvira le 17 janvier, principalement dans la périphérie nord dans la commune de Kavimvira.
Même au centre commercial le plus ambiant de Mulongwe, les habitants sont rentrés tôt dans leur maison, craignant pour leur sécurité.
Ce mardi matin, plusieurs écoles primaires et secondaires n’ont pas fonctionné. Alors que certaines sources de la société civile parlaient d’une tentative de vols de bétails dans la zone de Katala/Rutemba qui a occasionné la riposte des FARDC et des échanges des tirs entendus pendant toute la journée sur les montagnes surplombant la ville, les FARDC de leur côté donnent une autre version des faits.
Le porte-parole du secteur opérationnel sokola 2 des FARDC au Sud-Kivu parle d’une incursion des miliciens sur la ville.
« Les miliciens Maï-Maï Ilunga, Gady, Lunyuki et les miliciens burundais du FNL se sont coalisés pour attaquer la ville d’Uvira à partir des collines surplombant la commune de Kavimvira. Alors, ils ont connu une résistance des FARDC qui les ont pourchassés durant toute la journée. Et pour le moment la situation est sous contrôle », explique le major Dieudonné Kasereka.
Le président de la jeunesse de Kavimvira, Kiza Tiniko, a avancé un bilan de trois civils blessés par des balles perdues, parmi lesquels une femme enceinte.