Les assistants et chefs de travaux des établissements universitaires de la province de la Tshopo ont décrété « une grève sèche » à partir du 5 janvier. Ils ont pris cette décision au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue à l’Université de Kisangani.
Les grévistes réclament l'amélioration de leurs conditions salariales. Ils l’ont fait savoir à travers un memo lu par le président du Syndicat du personnel scientifique des établissements publics de l’ESU/Tshopo, François Lusalu Bofando :
« Nous chefs de travaux, assistants et bibliothécaires réunis en assemblée générale extraordinaire ce mercredi 5 janvier afin d’évaluer la suite réservée à nos différentes revendication qui tournent principalement autour de la non-mécanisation et budgétisation des membres ; la non-régularisation administrative de la situation du personnel scientifique des institutions de l’ESU ; le maintien non-justifiée de l’écart de salaire entre le personnel académique et scientifique, et ce, en violation de l’arrêté ministériel du 25 juin 1993 portant interprétation du tableau synoptique d’équivalence de grades; le refus d’indexation de salaire au taux du jour par le gouvernement congolais. »
D’après François Bofando, le préavis de grève avait été déposé par la coordination nationale de Synacass, le 20 décembre de l'année dernière au près du ministre de l'ESU. A la suite de cela, a- t- il poursuivit, « la grève sèche et illimitée est décrété jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. »