L’ONG Synergie rurale-Action paysanne sensibilise la population ainsi que les autorités pour la protection d’espèces protégées, dont le pangolin dans la province du Mai-Ndombe. Au cours du lancement mercredi 22 décembre des journées de sensibilisation sur la protection de ces espèces, Claude Keboy Iflankoy, coordonnateur provincial de cette structure de la société civile a sollicité l’implication des autorités politico-administratives et coutumières pour que ces espèces soient protégées par tout le monde et que les récalcitrants subissent la rigueur de la loi.
La Synergie rurale-Action paysanne a commencé la sensibilisation de la population dans toute la province du Mai-Ndombe, « pour lutter contre le commerce de pangolin. C’était une formation qu’on donnait aux agents des services de l’Etat et de la justice pour leur faire montrer d’abord que le pangolin est une espace protégée et quelles sont les sanctions prévues, au cas où on vous arrêtait avec le pangolin ou on vous arrêtait en train de chasser le pangolin. »
L’ONG est allée sensibiliser les chefs coutumiers, les chefs des terres et les chefs traditionnels puis ceux qui gardent les forêts pour mieux effectuer ce travail de sensibilisation.
Elle recommande à l’Etat de l’aider, l’appuyer et l’accompagner, par exemple, dans la sanction des braconniers et dans les activités de sensibilisation.
« Une deuxième recommandation, c’est par rapport aux chefs des terres. Par exemple, les vieux pangolins, dans le Mai-Ndombe, cette espèce est pratiquement un totem pour tous les tributs ici. Donc, il faudra quand même que l’Etat puisse nous aider aussi par exemple écrire à ces chefs des terres à pouvoir désormais protéger cette espèce », a poursuivi Claude Keboy Iflankoy.
Il demande par ailleurs à la population locale de « comprendre que le monde entier protège cette espèce, qui est aujourd’hui l’espèce la plus trafiquée au monde. »