Les opérations militaires conjointes lancées par les forces armées de la RDC et l’armée ougandaise, UPDF, relèvent d’une décision bilatérale entre la RDC et l’Ouganda que la MONUSCO respecte. Le porte-parole de la Mission onusienne, Mathias Gillmann l’a déclaré mercredi 1er décembre, lors de la conférence des Nations unies en RDC.
Toutefois, il appelle à une coordination très étroite entre les acteurs pour plus d’efficacité et pour la sécurité de toutes les parties.
Pour Mathias Gillmann, la coordination de ces opérations permettrait notamment de voir comment la force de la MONUSCO peut compléter les efforts faits et être utile à la lutte contre les ADF dans cette nouvelle approche.
« Il y a évidemment un travail de coordination à faire. Le commandant de la force était donc aujourd’hui avec le gouverneur du Nord-Kivu. Demain ou très prochainement il se rendra en Ouganda. Donc, c’est vrai que, il va y avoir évidemment des conséquences opérationnelles, que nous, il faut qu’on prenne en compte dans ce qu’on peut faire. Notre mandat nous autorise à soutenir l’armée congolaise dans ses opérations. Notre mandat ne nous permet pas de soutenir une coalition régionale. Mais, ça ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire. Ça veut dire simplement que nos efforts doivent être coordonnés », a précisé M. Gillmann.
Il a indiqué qu’il y a des discussions intenses qui se passent depuis mardi 30 novembre et même depuis le week-end dernier, pour avoir des mécanismes de coordination qui permettent, chacun, dans savoir ce qu’il doit faire.
« Et dans la limite des mandats que nous avons, nous [allons] essayer d’être le plus efficaces possible dans notre approche, en garantissant au maximum la protection des civils, l’accès humanitaire et le respect du droit humanitaire international », a ajouté Matthias Gillmann.
Par ailleurs, M. Gillmann a indiqué que la Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, est en visite au siège des Nations unies, à New York, en prévision de son passage devant le Conseil de sécurité le 6 décembre prochain.