Les personnes déplacées et les retournées qui sont dans le site de l'école primaire Bora de Bibogobogo dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu vivent dans des conditions difficiles. Elles avaient fui des combats entre des groupes armés locaux Maï Maï et Twirwaneho le 13 octobre dernier.
Mercredi 10 novembre, Radio Okapi a visité ces déplacés et retournés conentrés à l’école primaire Bora de Bibokoboko. Ils attendent de rejoindre leurs villages respectifs ; Mugorore, Magunga, Nyakisozi, Mugono, Kabembue, et Magaja.
Leur sécurité est assurée la nuit par les FARDC. Ces déplacés se disent très préoccupés de leur sort. Deux enfants et une femme sont décédés à la suite des maladies.
« Nous demandons au gouvernement de nous aider à faire la réconciliation entre toutes les communautés ici, les Banyamulenge, Bafulliru, Babembe pour qu’on puisse vivre ensemble et en paix », a décrit M. Rukenura Matalatala, un des déplacés ici à Bibokoboko.
A ses côtés, un jeune du nom de Mucho Alexis, âgé de 20 ans et nouveau diplômé d’Etat de l’Institut Boneza de Ruchacha affirme qu’ils vivent dans ces mauvaises conditions « à cause de multiples guerres à répétition. »
« Ce que je peux demander au gouvernement, c’est de nous protéger nous les habitants qui sommes ici pour nous ramener la paix dans les hauts plateaux », a-t-il plaidé.
Tous ces déplacés ont besoin de regagner leurs villages respectifs. Cependant, ils demandent au gouvernement Congolais de les sécuriser et aux humanitaires de leur venir en aide.