La situation de la ville de Bukavu qui a été attaquée mercredi 3 novembre par un groupe armé est « sous contrôle des Forces armées de la RDC et de la Police nationale congolaise », a indiqué mercredi 3 novembre le ministre de l’Intérieur Daniel Aselo.
C’était à l’issue de la réunion du Conseil de sécurité à la Primature, convoquée et présidée par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, autour du ministre de l'Intérieur et Sécurité, le ministre de la Défense nationale, les différents officiers supérieurs des Forces armées et de la Police nationale congolaise ainsi que les responsables des services des renseignements.
« L'opinion a été informée que depuis ce matin, dans la ville de Bukavu, il y avait des agitations, parce que la ville a été attaquée par quelques assaillants. Le Premier ministre a bien voulu que nous, les deux ministres devant vous et l'ensemble de nos services, nous puissions nous retrouver pour examiner la question par rapport aux éléments que nous aurions tous obtenu de nos différents services œuvrant dans la province du Sud-Kivu et plus particulièrement dans la ville de Bukavu », rappelle Daniel Aselo.
« C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés. Nous venons de faire l'analyse de la question. Tout ce que l'opinion peut retenir c'est que la situation s'est calmée. Elle est sous contrôle de nos Forces armées et de la Police nationale congolaise et nous invitons nos services à davantage veiller sur cette question de manière à maintenir la paix et l'ordre dans la ville de Bukavu et dans le reste de la province », a poursuivi Daniel Aselo.
La ville a été attaquée par des combattants d’un groupe rebelle dénommé « CPC 64 ». Leur intention était de venir libérer leurs compagnons détenus à la police de Bukavu depuis la semaine dernière.
Selon l’armée, ces assaillants ont tenté d’assiéger l'ensemble de la ville de Bukavu avant de se heurter à la riposte militaire et se sont ensuite retirés. Grâce à cette contre-offensive, affirment les FARDC, les militaires ont réussi à mettre la main sur quelques insurgés, dont certains sont blessés.
Un dispositif conséquent des militaires et policiers est déployé dans plusieurs coins névralgiques de Bukavu.
Au moins neuf personnes ont perdu la vie.