Les participants au colloque interdisciplinaire ouvert jeudi 28 octobre à Ngandajika, dans la province de Lomami, se disent désormais conscients de l’importance de rester au village afin de participer à son développement.
« Intellectuel que nous sommes, quand nous terminons les études, nous pensons toujours à rester à l’étranger, en Europe, aux USA, et en plus de cela, nous oublions notre culture, or, le village a besoin de nous », a déclaré, Pascal Kazadi Kabulu, l’un des participants.
“Le Village et l’avenir de l’Afrique Noire”, c’est le thème de ce colloque interdisciplinaire. C’est pour célébrer ses 15 ans d’existence du Projet Ditunga, une Association de développement.
Les orateurs du premier jour à ce colloque, ont évoqué le fait que, les villes sont des lieux des pressions, d’exclusion et de forces inégales.
Ils ont tous suggéré d’évaluer les « défis » qui bloquent le développement des villages et aussi les affronter.
Les habitants de Ngandajika eux, estiment que, ce colloque cadre avec la vision du gouvernement qui consiste à la mise en œuvre du « programme de développement à la base de 145 territoires ».
Monique Ngandu Kaniki, pense que ce colloque a redonné une nouvelle image à la cité de Ngandajika.
« C’est quelque chose qui va continuer à améliorer nos villages. On ne va pas seulement transformer nos villages en ville. C’est une fierté pour nous. Nous remercions Mr l’Abbé Apollinaire Cibaka d’avoir pensé à son village en amenant des personnes importantes sur la cité de Ngandajika pour donner la valeur à notre village », a-t-elle ajouté.
Plusieurs personnalités du monde scientifique, politique de la RDC et de l’étranger participent à ces travaux qui se tient au centre culturel Mgr Tharcisse Tshibangu Tshishiku du projet Ditunga situé en plein centre-ville de Ngandajika.
D’après Samy Ntumba, coordonnateur du projet, ce colloque a pour but de « définir les voies et moyens de réhabilitation et de promotion du village africain comme espace d’opportunités et de créativité pour un avenir ».