La délégation de la synergie des enseignants de la République démocratique du Congo (RDC) demande la réactivation des écoles désactivées « de manière irrégulière » des fichiers de la paie des enseignants. Elle a fait ce plaidoyer lundi 25 octobre lors de la rencontre avec le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.
« Il y a beaucoup d’écoles qui ont été désactivées de manière irrégulière. C’est une véritable entrave à la gratuité de l’enseignement. Et toutes ces écoles avec leurs enseignants ne touchent plus aucun rond depuis le mois de juillet. Nous pensons que ces enseignants doivent être réactivés », a déclaré Jean-Bosco Puna, porte-parole de la délégation.
Les cours n’ont toujours pas repris dans plusieurs écoles publiques du pays. Les enseignants qui sont en grève réclament notamment l’amélioration de leurs conditions salariales. Lors de la dernière discussion avec le gouvernement en 2020 à Bibwa, dans la cmmune de la N’sele, le professionnel de la craie devrait toucher un salaire de 800 000 Fc, soit 400 USD. Ce qui n’est toujours pas d’application.
« Nous avons aussi parlé des zones salariales. Les enseignants des provinces ne touchent pas le même salaire que ceux de Kinshasa. Nous avons aussi parlé du barème de Bibwa (800 000 Fc, pour un enseignant), qui n’est toujours pas appliqué. Nous touchons 190 000 Fc (95 USD) », a regretté M. Puna.
Vous pouvez écouter Jean-Bosco Puna dans cet extrait sonore :
En sa qualité d’autorité budgétaire, Modeste Bahati Lukwebo a promis de faire parvenir le message aux plus hautes instances du pays pour qu’une solution idoine soit trouvée.
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a lancé lundi 25 octobre à Kinshasa. Les travaux de la réunion de la Commission paritaire gouvernement-banc syndical de l'administration publique pour évaluer les différents protocoles d'accord signés entre les deux parties.
L'objectif étant de cette rencontre est d'améliorer les conditions de vie des fonctionnaires et agents de l'Etat à l'issue de ce dialogue social.