Près de sept mille personnes déplacées internes sont dénombrées dans la ville de Baraka et ses environs. Selon le maire de la ville, Jacques Mbotcwa, qui livre cette information mardi 19 octobre, ces déplacés vivent dans des conditions déplorables.
Le bureau de coordination des affaires humanitaire (OCHA) qui a été informé de cette situation a promis au maire une intervention humanitaire en faveur des déplacés et des familles d’accueil.
Jacques Mbotchwa, dit avoir multiplié les rencontres depuis quelques jours avec les humanitaires. Il plaide auprès de ces derniers de voler au secours des 7000 personnes déplacées internes.
Ces déplacés sont comptés parmi les membres des communautés Banyindu, Bafuliiru, et même des Babembe. Ces derniers sont logés dans des familles d’accueil et n’ont reçu aucune assistance.
Jusque mardi 19 octobre, plusieurs vagues des déplacés continuaient à arriver à Baraka en provenance des moyens plateaux, fuyant des éventuelles représailles des groupes armés.
En effet, des sources locales dans les moyens plateaux font état d’un mouvement vers la région de Bibokoboko des présumés Twigwaneho/Gumino et Red Tabara en provenance de Kajembwe, Rukinagiza, Mugeti et Nakirango.
Ils viennent avec l’objectif d’après la même source locale de soutenir leur groupe pour contre attaquer les miliciens Maï-Maï qui se sont installés dans différents endroits auparavant contrôlés par Twigwaneho.
Le Commandant des FARDC basé dans la zone a révélé que la situation restait relativement calme à Bibokoboko mais imprévisible.
Selon lui, les Twirwaneho /Gumino pourraient essayer de relancer leur opération avec une force supplémentaire.
Toutefois, souligne le commandant des FARDC, ses troupes sont prêtes à protéger la population locale des attaques des groupes armés, arrêter la violence dans cette zone et permettre le retour des personnes déplacées dans leurs villages d'origine.