Une moyenne de 3 mètres de terre de la cité de Moanda (Kongo-Central) sont érodés chaque année par l’Océan Atlantique, a indiqué l’administrateur du territoire du même nom. Pour faire face à ce phénomène naturel, le gouvernement de la RDC et ses partenaires internationaux, dont le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), avaient lancé en 2015 le projet « PANA Zone côtière », d’un coût global évalué à 25 millions de dollars américains. L’un des actes prioritaires consistait en l’érection d’un mur pour stopper l'avancée des eaux de l’océan au niveau du village Nsia Mfumu.
Le point focal de ce projet affirme que depuis son lancement en 2015, le gouvernement congolais n’a pas décaissé sa part d’engagement financier, évalué à 9 millions de dollars américains. Les experts environnementaux craignent qu’un jour cette contrée ne soit rayée de la carte.
-Quelle lecture faire de cette situation ?
-Comment combattre efficacement et de manière durable ces érosions qui menacent la cité de Moanda ?
Invités :
-André Mbobotchi Ebukala, coordonnateur du Projet PANA-Zone Côtière, financé par le PNUD.
-Ida Mangala, experte à la Division Changement climatique du ministère de l’Environnement et développement durable.
-Professeur Aser Nzovu Luvuji, professeur à l’Université de Kikwit. Il est expert en droit de l’eau.
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