Le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations-Unies en charge des affaires humanitaires, David Mclachlan-Karr s’est rendu le jeudi 30 septembre à Kabeya-Mayi dans le territoire de Nyunzu (Tanganyika).
Il s’y est rendu pour évaluer la situation humanitaire d’environ 3600 déplacés vivant dans une région confrontée aux problèmes de sécurité à cause de l’activisme des groupes armés Maï-Maï Hapa na pale.
La MONUSCO a déployé une base militaire temporaire des Casques indonésiens pour permettre les opérations des acteurs humanitaires dans la zone.
Kabeya-Mayi, une zone de retour, a monté quatre sites où vivent les personnes déplacées qui expriment des besoins humanitaires énormes. Tous ces déplacés ont fui l’insécurité que cause depuis trois ans l’activisme des combattants armés Maï-Maï du groupe Hapa na pale dans leurs villages d’origine.
« Notre travail ici, c’est de faciliter le dialogue, de travailler avec les autorités et trouver les solutions pour la cohésion sociale pour que les populations puissent rentrer chez eux », a expliqué David Mclachlan-Karr.
L’administrateur de territoire du Nyunzu, Hubert Kanza Vumba, plaide pour la pacification de zones où règnent les groupes armés :
« L’axe Kabeya Mayi-Mukundi et Kampulu, l’ennemi est encore là ; c’est inhabitable par nos populations ».