Une nouvelle attaque d’hommes armées a été signalée, la nuit de vendredi 1er octobre à Komanda à 75 Kilomètres au Sud de Bunia, dans la province de l’Ituri, ont rapporté des sources locales.
C’était 20 heures, heure locale, quand les premiers coups de feu ont été entendus à Komanda-centre, selon les sources sécuritaires. Celles-ci rapportent que, ces hommes armés non identifiés, munis d’armes à feu ainsi que des machettes se sont introduits simultanément dans plusieurs quartiers de Komanda en tirant dans toutes les directions.
Le bilan.
La Croix-Rouge locale dit avoir vu identifié sept corps des civils qui gisaient encore sur le sol, ce samedi 02 octobre, dans la matinée. Parmi les victimes, il y a l’épouse d'un pasteur bien connu dans le milieu, indique la même source.
D'autres sources affirment qu'une dizaine de personnes ont été prises en otage par ces rebelles qui ont également incendié, quatre véhicules dont trois camions et une dizaine de maisons.
Certains habitants qui avaient déjà regagné le centre commercial de Komanda après l’attaque dimanche 26 septembre dernier de Makanyanga à 5 kilomètres de Komanda, ont fui à nouveau.
Komanda reste sous contrôle des FARDC
Le porte-parole de l'armée, le Lieutenant Jules Ngongo affirme que l'armée, avec l’appui de la MONUSCO a réussi à repousser l'ennemie.
Pas moins de trois patrouilles de la Mission onusienne ont été déployées dans et autour de Komanda pour prêter mains fortes aux FARDC et assurer ainsi la protection des civils, notamment dans la zone du marché et de l'hôpital de Komanda. La riposte des casques bleus a contraint ces miliciens à battre en retraite, abandonnant une arme et environ cent cartouches sur place.
Pour le moment, une psychose règne à Komanda malgré une forte présence des militaires est observée.
C’est la troisième attaque attribuée aux rebelles ADF par des sources militaires dans la zone en l’espace d’une semaine.