Une vive tension a été observée jeudi 30 septembre à Mbandaka, dans la province de l’Equateur, entre la population et les éléments de la police. Selon des témoins, la police a empêché un groupe de députés provinciaux dont le président de l’assemblée provinciale, « d’accéder dans la salle », pour l’ouverture de la session de septembre 2021.
Le président de la société civile de l’Equateur, Fabien Mungunza, rapporte que ces échauffourées ont opposé la population qui accompagnait les députés du groupe G13, qui sont pour le départ du gouverneur Bobo Boloko. Il parle d’un mort et d’un blessé.
« Il s’en est suivi des affrontements et des coups de feu ont été tirés. Selon nos enquêtes, il y aurait deux personnes blessées dont une femme qui a succombé à ses blessures. L’autre blessé, un homme, continue de recevoir des soins appropriés dans un dispensaire de la place », a-t-il affirmé.
Mais, le député provincial Peter Lompose, rapporteur de l’assemblée provinciale de l’Equateur, membre du G7, groupe de sept députés présentés comme acquis à la cause du gouverneur Bobo Boloko, rejette ces allégations :
« Ni blessé, ni mort. Moi qui vous parle, j’ai parcouru partout en apprenant sur les réseaux sociaux qu’il y a eu des morts et des blessés, pour connaitre là où se tiennent les deuils ou là où on a logé les cadavres. On n’a rien trouvé ».
Claude Buka, président de l’assemblée provinciale de l’Equateur, n’a pas souhaité réagir.
Un groupe de six députés avait récemment initié une pétition contre le bureau définitif de l’organe délibérant. Ce qui a conduit, le 27 septembre dernier, à l'installation du bureau d'âge, dirigé par la députée provinciale Marie Molebo