L'Association congolaise pour la promotion des humains (ACPH) dénonce le manque de célérité dans l'ouverture de l'instruction sur l’assassinat depuis le mois d'août 2020 du député provincial, Albert Nsimba Sukami, élu de Mbanza-Ngungu et suppléant de l'ex-gouverneur du Kongo-Central.
Le coordonnateur d'ACPH, Colineau Mbala, a indiqué jeudi 23 septembre à Radio Okapi que ce dossier ainsi que celui de huit présumés assassins qui s’etaient rendus d'eux-mêmes avaient été transférés au parquet près la cour de cassation à Kinshasa. Mais jusqu'à présent, on n’en a aucune suite, pendant que ces personnes, qui jouissent de la présomption d'innocence, sont toujours privées de liberté.
Il invite ainsi la justice congolaise à dire le droit de manière équitable pourque les commanditaires et les auteurs de ce crime soient sanctionnés.
Le député provincial Albert Nsimba Sukami a été criblé de balles par des assaillants non autrement identifiés devant sa femme et ses enfants le 14 août 2020 dans sa résidence située au quartier Soyo Libanga, à Matadi. Il a été inhumé deux mois après sans procès.