Kinshasa: 12 hectares de la Concession du lac de ma vallée, appartenant à la CENCO, spoliés

La concession du Lac de ma vallée appartenant à la CENCO fait l’objet d’incursions intempestives des personnes qui s’arrogent le pouvoir d’attribuer des portions de terres aux tiers, en flagrante violation de la loi foncière.

Selon l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO, 12 hectares sur 244 de la superficie de cette concession appartenant à la Conférence épiscopale nationale du Congo sont en train d’être spoliés avec un impact négatif sur l’écosystème.

Au cours d’une conférence de presse animée le vendredi 17 septembre sur le site du Lac de ma vallée dans la commune de Mont Ngafula, la CENCO a annoncé avoir saisi la justice et attend que les autorités congolaises mettent fin à ce  cette «  barbarie forestière ».

Cette vaste forêt qui est en train de disparaitre derrière le Lac de ma vallée a été acquise par la CENCO depuis 1987.

Selon l’article 10 du Code forestier, on distingue les forêts classées, protégées et celles d’exploitation ou courantes. « Celle du lac de ma vallée est classée, parce qu’on assiste à Kinshasa ces derniers temps à une forte chaleur due justement à cette déforestation dite barbare » a affirmé Me Parfait Kabongo, conseiller juridique et représentant du vice-Premier ministre et ministre de l’Environnement qui assure la CENCO de la prise en charge du dossier.

La CENCO attend du gouvernement d’être rétablie dans ses droits et projette de mettre le site en valeur, a noté l’abbé André Masinganda, 1er secrétaire de la CENCO.

 « Cette situation est inadmissible dans un Etat de droit. La CENCO a porté l’affaire en justice et attend instamment que la Justice se prononce, voici bientôt une année. Entretemps, la spoliation et la destruction méchante continuent de plus belle, avec un impact sur l’écosystème qui ne peut laisser indifférentes les autorités publiques », a expliqué l’abbé Donation Nshole, secrétaire général  de la CENCO.

A cet effet, la CENCO porte à la connaissance de l’opinion que plusieurs acheteurs sont tombés entre les mains de ces usurpateurs et ils ont vu leurs titres annulés sur base de l’article 204 de la loi foncière qui stipule ce qui suit : « Est nul : tout contrat de concession conclu en violation des dispositions impératives de la présente loi », et ils ont malheureusement perdu leur argent pour rien.

 

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