Le projet « Le Sénat se réforme » a été présenté mardi 14 septembre à Kinshasa. Son initiateur, Modeste Bahati, président de la Chambre haute du Parlement, explique que son texte est articulé en sept propositions, afin de permettre à son institution de s’impliquer activement dans le développement des provinces et concourir à la paix, la sécurité et au développement à la base.
Pour Modeste Bahati, avec ces réformes, le Sénat jouera pleinement ses prérogatives constitutionnelles.
Parmi les initiatives, le président du Sénat propose notamment l’instauration du congrès Sénat-provinces, ainsi que l’intégration de la Chambre haute à la conférence des gouverneurs.
Il souhaite aussi :
- Tenir la “Quinzaine” des provinces au sénat
- Optimiser la visibilité du travail des sénateurs et mieux faire connaître l’institution par une nouvelle stratégie de communication ;
- Relever le défi du numérique au Sénat pour moderniser le travail des sénateurs ;
- Intégrer la conférence des gouverneurs pour que le Sénat accomplisse au niveau de cette haute instance sa mission constitutionnelle ;
- Redynamiser la diplomatie parlementaire du Sénat en renforçant le particularisme de l’activité sénatoriale internationale et en revivifiant les réseaux inter parlementaires, etc.
- Ces réformes sont motivées par les multiples problèmes que connaissent les provinces, ajoute le président du Senat.
A en croire Modeste Bahati Lukwebo, ces reformes n’impliquent pas la révision de la Constitution. Elles permettront cependant à la nation de bien percevoir le travail et l’importance du Senat.
Le projet « Le Sénat se reforme est soutenu et accompagnée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).