Le maire adjoint de Kikwit, Jean-Claude Mongala, a saisi la Cour de cassation pour obtenir son acquittement après sa condamnation à 12 mois de servitude pénale principale par la cour d’appel du Kwilu.
Dans un dossier l’opposant à un commerçant, Jean-Claude Mongala est poursuivi pour coups et blessures volontaires, arrestation arbitraire et racisme. L’avocat du maire, M. Jackson Eyere, estime que les faits mis à charge de son client doivent être disqualifiés pour insuffisance des preuves et le doute dans le dossier :
« Mon client a effectivement relevé l’appel. On a senti que dans ce jugement là il y avait encore des couacs et qu’il fallait que le juge supérieur puisse l’analyser. Lorsqu’on parle des coups et blessures que le maire de la ville adjoint aurait donné à ce commerçant, comment le prouver ? parce qu’il n’y a pas une réquisition de la part du médecin, pas de factures dont le gars a été soigné, il prend des photos dans sa parcelle. On nous présente quelqu’un qui a été frappé dans sa parcelle, alors que les faits ont eu lieu dans son lieu de travail. Il y a lieu de remettre ça en cause ».
Il ajoute qu’au-delà de tout ça, on parle d’arrestation arbitraire pour laquelle le maire adjoint Mongala aurait donné un ordre :
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