« Les opérations d’enrôlement des électeurs, pour les élections de 2023, seront terminées d’ici l’année prochaine », a déclaré le ministre d’État au Plan, Christian Mwando Nsimba. Il faisait mardi 7 septembre le compte-rendu de la séance de travail qu’il a eue avec le chef du gouvernement.
En fait, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce même mardi les membres de la commission mixte d’experts sur les opérations de recensement et d’identification de la population, conduits par le ministre d’Etat au Plan.
Constituée d’experts venus de la Primature, du ministère du Plan, de l’Institut national des statistiques (INS), de l’Office national d’identification de la population (ONIP) et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), cette commission a présenté le rapport de ses travaux au chef du gouvernement, renseigne le service de communication de la Primature.
Cette commission d’experts était chargée par le Premier ministre d’étudier les modalités pratiques d’effectuer à la fois les opérations d’enrôlement des électeurs pour les élections de 2023, d’identification de la population, et de recensement de la population afin de minimiser le coût budgétaire de toutes ces opérations.
Si les opérations d’enrôlement des électeurs, qui seront faites avec l’appui de la CENI, prenait fin l’année prochaine, celles liées à l’identification de la population et au recensement prendraient fin en mai 2023, a précisé Christian Mwando.
« Les opérations d’identification de la population et le recensement général vont aller jusqu’en mai 2023. Ceci va permettre, d’une part, d’avoir les enrôlés pour préparer les prochaines élections suffisamment à temps et, d’autre part, d’avoir les cartes d’identité d’ici à mai 2023. Et à côté de cela, avoir un outil de planification en connaissant le nombre d’habitants en République Démocratique du Congo et le nombre de structures sociales et de travail en RDC », a affirmé le ministre d’Etat.
Le travail fait par les membres de cette commission d’experts a permis de déterminer un budget global de 600 millions de dollars en lieu et place de 900 millions de dollars qui seraient dépensés par le gouvernement si les opérations étaient organisées de manière séparée, a-t-il souligné.
« Le Premier ministre a donné des instructions pour que ce dossier soit présenté au conseil des ministres pour être avalisé. Ensuite, nous commençons déjà les opérations de manière à ne pas être en retard, que ça soit pour l’enrôlement des électeurs, l’identification de la population pour la planification. Nous allons aller par palier. Le premier palier doit commencer incessamment. C’est la cartographie générale de la population pour savoir où est-ce que les gens vont être déployés », a ajouté Christian Mwando, avant de conclure :
« Entre-temps, nous espérons qu’avec les efforts qui sont faits que la sécurité sera là sur toute l’étendue du territoire. Je crois que le gouvernement se bat pour cela. Mais on ne peut pas arrêter les travaux de prévision et de planification en spéculant sur l’avenir. Nous sommes là pour gérer les problèmes sur instructions du Chef de l’État ».