Plusieurs jeunes de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), ont été interpellés le samedi 04 septembre en début d'après-midi à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.
Ils sont accusés par la Police nationale congolaise (PNC), d'avoir « volé des biens », dans certaines boutiques des particuliers au cours de la manifestation organisée par les différents groupes des jeunes de ce parti politique.
Cette manifestation avait comme point de départ, la permanence du parti dans la commune de la Kenya à Lubumbashi. Puis les manifestants se sont dirigés vers le quartier Baudouin à la résidence de leur président Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza pour présenter leurs condoléances à la famille de l'illustre disparu. Certains témoins rapportent que des manifestants voulaient être rassurés que, le corps se trouvant à la morgue est réellement celui de leur président décédé, depuis le 21 aout dernier à Luanda en Angola.
Mais, tout au long de leur passage, certaines boutiques ont été caillassées et des marchandises volées, d’après certains témoins.
Au regard de cette situation, plusieurs autres maisons de commerce ainsi que les marchés ont vite fermé.
Pour rétablir l'ordre, la police a dû faire usage des gaz lacrymogène et a pu récupérer quelques biens volés et maitriser quelques délinquants. Ce qui a expliqué la présence toute la journée de samedi, de plusieurs éléments des forces de l'ordre à différents endroits de la ville, prêts à mettre hors d’état de nuire tout fauteur des troubles.
Mais, pour les responsables de ce parti, ceux qui ont posé ces actes délictueux ne sont pas de l’UNAFEC car, leur parti politique n’est pas partisan du désordre.
Ces mêmes responsables de l’UNADEF annoncent avoir mis la main sur plusieurs d’entre eux et qui ont été remis à la police.
Ils dénoncent que, ces jeunes qu’ils qualifient « d’infiltrés », veulent simplement saper la réputation de leur formation politique qui continue à pleurer leur leader.
Pendant ce temps, UNAFEC rassure à leurs militants que leur leader Gabriel Kyungu Wa Kumwanza est réellement décédé.
Des travaux de construction du mausolée se poursuivent sans désemparer.