Beni : clôture de la campagne « Une bougie pour la liberté de la presse » pour exiger la sécurité des journalistes

La campagne « Une bougie pour la liberté de la presse », a été clôturé le lundi 30 août à Beni, au Nord-Kivu. elle avait pour objectif de dénoncer les assassinats des journalistes et les intimidations, ainsi que les menaces à l’encontre des journalistes dont certains vivent aujourd’hui dans la clandestinité. 

Débutée le 23 août dernier à travers toute la province du Nord-Kivu, la campagne « Une bougie pour la liberté de la presse » a réuni les professionnels des médias de la ville de Beni, devant le bâtiment administratif de la Radiotélévision Graben de Beni (RTGB), pour honorer les chevaliers de la presse tués.   

Ils ont par la suite, signé un mémorandum dans lequel figurent plusieurs recommandations à l’intention des décideurs politiques et des Forces de sécurité. Dans ce memo, les journalistes exigent plus de « garanties de sécurité pour eux ». 

Mustapha MULONDA, président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), section de Beni a par la suite remis le memo au maire de Beni avec une bougie. 

« Chère autorité urbaine, assurer notre sécurité, la sécurité de tous les professionnels des médias en toute circonstance et en tout lieu en province et en territoire et en ville de Beni afin de nous permettre de jouer notre rôle en toute liberté. Notre place n’est dans la tombe, ni dans un cachot, moins encore, en clandestinité. Mais notre place se trouve dans une salle de rédaction, au studio, sur un plateau, devant un micro ou une caméra ou encore devant une imprimerie », a-t-il déclaré. 

De son côté, le maire de Beni, Le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale a rassuré les journalistes de son accompagnement tout en rappelant aux journalistes leur rôle d’informer en toute objectivité.  

« Je suis derrière vous, vous accompagner, vous soutenir, vous sécuriser lorsque vous êtes dans la justice, la vérité.  Si c’est en dehors de ça, je vous confirme que je ne serai pas avec vous », a-t-il indiqué. 

Au moins trois journalistes ont été tues cette année et d’autres poussés à la clandestinité, selon Journaliste en danger (JED). 

 

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