La Convention pour le respect des droits humains (CDRH) se dit préoccupée par la multiplication des cas de cambriolages nocturnes dans la ville de Beni (Nord-Kivu). Cette ONG a tiré la sonnette d’alarme mardi 24 août sur cette situation, qu’elle condamne par ailleurs.
Le chargé de monitoring à la CRDH à Beni, Elie Kiyonga, déplore des tentatives de violences sexuelles et des meurtres pendant les cambriolages :
« La Convention pour le respect des droits humains condamne sévèrement la recrudescence des cas de cambriolages nocturnes, couplés des tentatives des cas de violences sexuelles et des meurtres. La CRDH a documenté en un mois, plus de trente ménages visités par des bandits lourdement armés et qui opèrent en masse, vêtus de tenue semblable à celle des militaires, policiers et en tenue civile ».
Elie Kiyonga invite les autorités à organiser un dialogue avec la population sur toutes les questions pour ramener la sécurité dans la région :
« La CRDH recommande qu’il y ait organisation d’un dialogue sans tabou entre les autorités animatrices de l’état de siège et la population civile de la ville de Beni dans un bref délai. D’organiser des patrouilles mixtes entre agents de sécurité et une représentativité des civils, pour mettre fin aux rumeurs sur l’identité des pilleurs. Et à la population, d’être aux aguets pour pousser contre mur tout malfrat qui trouble notre quiétude du jour au lendemain ».