L’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont, dans une lettre adressée samedi 14 août au président de l’Assemblée nationale, indiqué qu’elles ne participeraient pas aux travaux de la commission paritaire instituée par l’Assemblé nationale. Celle-ci a pour mission de décanter l’impasse, qui persiste entre les confessions religieuses, pour la désignation du candidat consensuel à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« La présidence de la plateforme des confessions religieuses, représentée par la CENCO et l’ECC, respectueuse de la Constitution et des lois de la République démocratique du Congo, ne se sent pas concernée par une telle démarche. Elle reste cependant ouverte à toute initiative consensuelle visant le dénouement rapide de cette crise dans le respect des textes légaux », indique le courrier des deux confessions religieuses.
Celles-ci réagissent à une invitation adressée aux confessions religieuses par la commission PAJ de l’Assemblée nationale pour participer aux travaux de la commission paritaire ce même samedi. Elles considèrent que cette commission est habilitée à examiner les candidatures des membres de la CENI.
« Or, au regard du rapport du 30 juillet 2021 dument signé par huit confessions religieuses et régulièrement déposé dans vos services, les confessions religieuses n’ont désigné aucun candidat à la CENI », selon la même source, alors que six autres confessions religieuses ont présenté la candidature de M. Kadima.
Cette correspondance est déposée au Palais du Peuple, alors qu’un nouveau moratoire de 72 heures, qui expire mardi 17 août, a été lancé à cette plateforme pour parvenir à un consensus.