Le Comité du patrimoine mondial, a retiré, lundi 19 juillet, le Parc national de la Salonga de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision a été prise en raison des améliorations apportées à son état de conservation, indique un communiqué de l’UNESCO.
« Le Comité a accueilli favorablement la clarification fournie par les autorités nationales qui stipule que les concessions pétrolières chevauchant le bien sont nulles et non avenues et que ces blocs seront exclus des futures mises aux enchères. Il a également observé que la gestion du parc a été grandement améliorée, notamment en ce qui concerne le renforcement des mesures anti-braconnage », a précisé le Comité du patrimoine mondial, réuni en ligne depuis le 16 juillet dernier.
Le suivi régulier de la faune sauvage montre que les populations de bonobos demeurent stables au sein du bien malgré les pressions passées et que la population d'éléphants de forêt a lentement commencé à se reconstituer.
Le Comité a reconnu les efforts déployés pendant toutes ces années par les autorités nationales, le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) pour parvenir à cette importante réalisation.
Inscrit en 1984 sur la Liste du patrimoine mondial et en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial en péril, le parc national de la Salonga est la plus grande réserve de forêt tropicale humide d'Afrique. Situé au cœur du bassin central du fleuve Congo, ce parc est très isolé et accessible uniquement par voie d'eau.
Il abrite de nombreuses espèces endémiques menacées, telles que le bonobo, le paon du Congo, l'éléphant de forêt et le crocodile africain à museau étroit ou faux gavial d'Afrique.