Le député nationale Ayobangira Safari élu du territoire de Masisi dans le Nord Kivu a adressé une question écrite au gouvernement conformément à l’article 138 de la Constitution. Il se dit vivement préoccupé par des tueries des membres de la communauté de Banyabwisha installés en Ituri à la suite des messages de stigmatisation et de haine contre cette communauté assimilée à tort et à raison aux forces négatives de l’ADF.
Lors de la conférence bi-hebdomadaire des nations unies du mercredi 7 juillet 21 dernier, le Directeur du Bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme a exprimé ses inquiétudes sur la situation dans le sud-Irumu. Aziz Abdoul Thioye dit avoir constaté « une flambée des messages à caractère haineux et incitant à la violence et à l’hostilité contre les membres de la communauté de Banyabwisha ». A cette meme occasion, il a appelé tous les leaders communautaires, autorités administratives ainsi que les médias, de s’abstenir de recourir ou de diffuser les discours et les messages de haine et d’éviter, par la même occasion, de désigner les membres d’une quelconque communauté à la vindicte populaire.
D’après l’Honorable Ahobangira, « Si certains Banyabwisha ont été identifiés parmi les forces négatives, cela n’implique pas que tous les banyabwisha sont criminels », déplore-t-il dans une interview à Radio Okapi.
Vous pouvez écouter ici la déclaration du député Ayobangira Safari :
