Plaidoyer pour la création d’un parquet financier pour réprimer la corruption en Republique démocratique du Congo. La corruption, ce fléau qui gangrène la société congolaise suscite des interrogations dans la manière de l’endiguer. Le combat reste judiciaire, selon d’éminentes personnalités soucieuses de moraliser la société congolaise. Pourtant, des instruments juridiques et structures en charge de détecter ce mal et en trouver des solutions ne manquent pas dans le pays. Les cours et tribunaux, l’Aplc, l’Igf, autant d’institutions qui ne suffisent pas pour mettre fin à ce fléau. Un parquet financier national est proposé.
Que viendra-t-il faire à côté des autres ? Quelles innovations apportera-t-il ? Le combat contre la corruption est-ce une affaire de multiplier des structures ou de non-respect des textes en vigueur ?
C’est la problématique qu’aborde Droits et Citoyenneté d’aujourd’hui avec le professeur émérite Raphael Nyabirungu Mwene Songa, doyen honoraire de la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, avocat près la Cour de cassation et le Conseil d’Etat. Il vient de mettre sur le marché un livre intitulé ‘’Lutte contre la corruption, plaidoyer pour un parquet général financier en Republique démocratique du Congo.
Sa proposition est contestée par certains magistrats du parquet général financier près la Cour des comptes qui existe déjà mais dont on ne sent pas l’efficacité. Pas de procès organisé en vue de réprimer les crimes de corruption, de détournement des deniers publics et autres infractions se rapportant aux fautes de gestion dans le pays depuis son existence. Selon l’avocat général de ce parquet financier près la Cour, Nathalis Pumbu, sa juridiction a la compétence constitutionnelle de la répression de ces crimes, simplement elle est bloquée dans son action par les politiques.
JEEF NGOY MULONDA a réalisé ce magazine.
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